Comment obtenir un environnement « sans poussière et stérile » dans une salle blanche
Comment obtenir un environnement « sans poussière et stérile » dans une salle blanche
November 20, 2025
Une salle blanche ne se résume pas à « paraître propre », mais à créer un environnement véritablement « sans poussière et stérile » grâce à une conception scientifique, des technologies d'ingénierie et des procédures standardisées, garantissant ainsi le bon déroulement d'expériences de précision et la biosécurité.
I. Qu'est-ce qu'une salle blanche ?
Une salle blanche, également appelée salle sans poussière ou espace propre, est un espace professionnel qui contrôle la concentration de particules, de bactéries et de contaminants à des niveaux extrêmement bas grâce à la purification de l'air, au contrôle de la pression différentielle, à la restriction des matériaux et à la gestion des flux de personnel et de matériaux.
Convient aux scénarios suivants :
▶ Laboratoires de biologie (niveaux P2 et P3)
▶ Ateliers pharmaceutiques (tels que les salles de préparation stériles BPF)
▶ Fabrication de précision (puces, dispositifs médicaux)
▶ Laboratoires de PCR, salles de culture cellulaire
II. Comment parvenir à un environnement « sans poussière et stérile » ? Six systèmes fonctionnant de concert pour une garantie
◆ Système de climatisation de salle blanche (CVC)
Il s'agit des « poumons » de la salle blanche. Ces organes assurent des fonctions essentielles telles que la filtration, le contrôle de la température et de l'humidité, l'organisation du flux d'air et la gestion de la pression différentielle.
Les filtres HEPA à haute efficacité (99,99 %) sont un équipement standard dans les laboratoires propres.
◆ Matériaux de construction pour salles blanches
Le matériau du boîtier extérieur doit être exempt de poussière, facile à nettoyer et non corrosif.
Évitez d'utiliser des matériaux tels que les plaques de plâtre et le bois, qui sont sujets à la formation de poussière, à l'absorption d'humidité et à la prolifération microbienne.
◆ Directives de conduite en salle blanche
L’être humain est la principale source de contamination dans les laboratoires propres. Tout le personnel doit respecter scrupuleusement les procédures opératoires suivantes :
Procédure de changement de blouse : Vêtements d’extérieur → Première blouse → Deuxième blouse → Blouse de salle blanche
Douche d'air avant entrée : Élimination de la poussière dans la douche d'air pendant 10 à 20 secondes.
Les produits cosmétiques, le papier et les articles fibreux sont interdits.
Contrôler strictement le nombre de personnes et leur temps de présence en fonction du niveau de propreté de la zone.
◆ Gestion du zonage et des différentiels de pression
Les laboratoires propres sont divisés en zones « sales-propres-nettoyantes » en fonction du niveau de propreté, et un « flux d'air unidirectionnel » est obtenu grâce à une différence de pression :
Généralement, une différence de pression de ≥10Pa est requise.
Les zones à haute propreté (par exemple, classe B) maintiennent une pression positive externe.
Les zones présentant un risque de contamination (par exemple, à l'intérieur des enceintes de biosécurité) maintiennent une pression négative.
◆ Dispositifs de purification locale
Pour les zones d'exploitation critiques, telles que les zones d'amplification PCR, les stations d'inoculation cellulaire et les zones de conditionnement aseptique, les dispositifs supplémentaires suivants seront installés :
Des enceintes de biosécurité (BSC), des tables d'opération à flux laminaire, des paillasses propres et des prises d'air locales de classe 100/classe 1000 pour garantir que le niveau de propreté local atteigne ISO 5 (classe 100) ou plus.
◆ Mécanismes de maintenance et de surveillance
Contrôle régulier de la propreté de l'air (particules en suspension) ; surveillance des bactéries sédimentant ; enregistrement en ligne de la différence de pression, de la température et de l'humidité ; remplacement régulier des filtres HEPA ; certification annuelle de propreté (telle que la vérification des BPF).
Note spéciale : Même les salles blanches les plus sophistiquées ne peuvent garantir des conditions « sans poussière et stériles » si la maintenance ultérieure est insuffisante.
La « propreté » d'une salle blanche est le résultat systématique de sa conception, de ses matériaux, de ses équipements et de sa gestion.